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dimanche 2 mars 2014

LECTURE DE FEVRIER - "LE TROISIEME JUMEAU"

"Le troisième jumeau" de Ken Follet.

"Comment deux vrais jumeaux, dotés du même code ADN, peuvent-ils être nés de parents différents, à des dates différentes ? Tel est pourtant l'extraordinaire cas de Steve, brillant étudiant en droit, et de Dennis, un dangereux criminel qui purge une peine de prison à vie. Pour s'être intéressée de trop près à cette impossibilité biologique, Jeannie Ferrami, jeune généticienne de Baltimore, va déchaîner contre elle l'Université et la presse, pendant que Steve, dont elle s'est éprise, est accusé de viol, sa victime l'ayant formellement reconnu... Une seule hypothèse : l'existence d'un troisième jumeau."

L'histoire commence bien et nous emmène directement au cœur de l'histoire. Mais le personnage principal est dérangeant sans pour autant qu'on puisse mettre le doigt sur ce qui dérange.  
Abordons le sujet qui fâche dans ce livre... La génétique pour les nuls... A partir du moment où des parfaits jumeaux naissent de mères différentes à des dates différentes, il faut vraiment être un imbécile pour ne pas comprendre ce qu'il se passe... Et bien Jeannie, le personnage principal a du mal à tirer les conclusions alors qu'elle travaille sur les jumeaux... De deux choses l'une... Soit on est des génies scientifiques soit Jeannie est complètement stupide... Comme la première solution n'est pas la bonne, on s'énerve vite et on soupire à chaque fois que Jeannie passe à des kilomètres de la solution... Bon d'accord , on sait certaine chose qu'elle ignore, comme l'existence d'autres jumeaux. Et même là on comprend très vite ce qu'il se trame mais Jeannie est encore 300 pages derrière nous...
Et là réside tout le problème... Peut-être que le lecteur en sait beaucoup trop... On connaît les implications des autres personnages. Donc forcément, on comprend très (trop?) vite ce qui est en jeu. 
La trame secondaire est beaucoup trop présente. Follet ne laisse pas le lecteur s'impliquer assez puisqu'il donne déjà des réponses partielles à des questions qui n'ont pas encore été posées. 
Ne parlons pas de la logique scientifique du livre... Non, n'en parlons pas... Le dénouement est tellement évident qu'il en devient étonnant. En effet, on se dit que le dénouement a l'air tellement clair que Follet va nous emmener autre part. Et bien non. BANG en plein dans le mille. C'est EXACTEMENT ce à quoi on s'attendait. 
Et c'est vraiment dommage car l'idée de base était très intéressante. Mais Follet utilise deux fois le même stratagème pour débloquer son récit. La première fois est nécessaire et la deuxième sent le réchauffé. La fin est prévisible et aucune surprise n'est présente. Tout se déroule comme prévu. 

mercredi 29 janvier 2014

LECTURE DE JANVIER - "LE MYSTERE SHERLOCK"

"Le Mystère Sherlock" J.M. Erre.

"Meiringen, Suisse. Les pompiers dégagent l’accès à l’hôtel Baker Street. Cet hôtel, charmant et isolé, a été coupé du monde pendant trois jours à cause d’une avalanche. Personne n’imagine que, derrière la porte close, se trouve un véritable tombeau. Alignés dans les frigidaires, reposent les cadavres de dix universitaires. Tous sont venus là, invités par l’éminent professeur Bobo, pour un colloque sur Sherlock Holmes. Un colloque un peu spécial puisque, à son issue, le professeur Bobo devait désigner le titulaire de la toute première chaire d’holmésologie de la Sorbonne. Le genre de poste pour lequel on serait prêt à tuer…"

En voilà un roman policier bien rafraîchissant! L'histoire est assez bien menée et le suspens reste jusqu'à la toute dernière ligne. Rondement bien menée! 
Mais au-delà du côté policier du roman, il faut avouer que l'écriture est légère et qu'on y rit beaucoup! 
En plus, c'est  assez court ce qui permet de ne pas faire de pause. Il se lit d'une seule traite et on voudrait y retourner quand on a fini. 
Très bonne surprise! A lire! (voir même à relire!)

LECTURE DE JANVIER - "UN CRIME EN HERITAGE"

"Un crime en héritage" Charlaine Harris.

Une vieille dame a légué tous ses biens à Aurora. Dans la maison, cette dernière découvre un crâne humain caché sous une banquette. Elle va devoir résoudre ce meurtre sans éveiller les soupçons du voisinage.

Deuxième volet de la saga Aurora Teagarden. 
Est-ce qu'il est meilleur que le premier volet? Clairement. Mais est-ce suffisant? Pas réellement. 
Je suis assez mitigée en ce qui concerne cette saga. Je n'ai pas envie de la continuer mais en même temps, j'ai toujours envie de lui laisser une dernière chance. Donc oui, je lirai probablement le tome 3 mais sans grande conviction. Et ce n'est certainement pas le deuxième tome qui m'incite à lire le troisième. 
L'histoire est pourtant bien embarquée. Mais on se perd un peu dans un dénouement un peu trop "facile". 
Donc... A lire si vous avez un moment à perdre... 
 

lundi 20 janvier 2014

LECTURE DE JANVIER - "LE PHARE"

"Le Phare" P.D. James.

"Au large de la Cornouailles anglaise, Combe Island abrite une Fondation destinée à permettre à des personnalités éminentes de venir jouir de la quiétude de ce lieu coupé du monde et se ressourcer à l'iode marin. Outre les résidents permanents - Emily Holcombe, dernière héritière des propriétaires de l'île, Rupert Maycroft, l'administrateur de la Fondation, Adrian Boyde, le comptable, Dan Padgett, le factotum, etc. -, Nathan Oliver, un écrivain de réputation mondiale, y séjourne régulièrement, accompagné de sa fille Miranda et de son secrétaire Dennis Tremlett. Alors que l'île accueille deux nouveaux visiteurs, l'un de ses habitants est retrouvé mort dans des conditions pour le moins suspectes. Chargé de mener une enquête aussi rapide que discrète, car Combe Island doit prochainement servir de cadre à un sommet international, le commandant Dalgliesh acquiert très vite la certitude qu'il s'agit d'un crime. Mais l'île est soudain la proie d'une autre menace, beaucoup plus insidieuse, celle-ci, et qui compromet la participation de Dalgliesh... Dans le huis clos d'une île battue par les vents se trouvent réunies toutes les qualités chères aux aficionados de la " reine du crime " : évocation vivante des lieux, incursions subtiles dans la vie des personnages, sans oublier les rebondissements d'une intrigue trépidante."

C'est une bonne histoire policière mais trop longue à mon goût. Le lecteur est noyé dans un nombre incalculable de détails. Certes, cela permet de bien cerner les lieux et l'atmosphère mais c'est, somme toute, assez lourd par moment. 
A lire si il traîne quelque part chez vous... Mais si vous avez d'autres policiers sous le coude, donnez leur la priorité. 

samedi 4 janvier 2014

LECTURE DE JANVIER- "LA REGLE DE QUATRE"

"La règle de quatre" Ian Caldwell, Dustin Thomason.

"Depuis 1499, des savants tentent de décoder un chef d'oeuvre de la Renaissance, Le songe de Poliphile. Ecrit en cinq langues, orné de gravures érotiques et violentes, ce texte a résisté à tous les assauts, brisé des destins, des amitiés et des vies. Pourtant, deux étudiants de Princeton osent s'y mesurer et, au fil des messages cachés, découvrent l'histoire d'un prince du Quattrocento et l'existence d'une crypte secrète qui recèle des trésors inouïs. Ils croyaient échapper à la malédiction de cette énigme. Mais pour la défendre, certains sont prêts à mourir et à tuer."

Comment dire? Alors... Et bien... Je n'ai pas du tout aimé. Mais alors vraiment pas. Je suis limite en train de penser que c'est du mauvais Dan Brown... Alors que ma relation littéraire avec Dan Brown se limite à un roulement des yeux vers le bas suivi de convulsions... 
Et bien on a ici un roman qui est encore pire que toutes les inepties que peut écrire Dan Brown! 
C'est confus. La structure laisse à désirer. Les personnages ne sont absolument pas captivants. L'histoire part dans tout les sens. 
Bref, à oublier immédiatement.
Voilà, c'est fait.  

LECTURE DE JANVIER - LA TRILOGIE BERLINOISE- L'ETE DE CRISTAL

"La trilogie berlinoise : L'été de cristal" Philip Kerr.

"Publiés pour la première fois dans les années 1989-1991, L'été de cristal, La pâle figure et Un requiem allemand évoquent l'ambiance du Ille Reich en 1936 et 1938, et ses décombres en 1947 Ils ont pour héros Bernie Gunther, ex-commissaire de la police berlinoise devenu détective privé. Désabusé et courageux, perspicace et insolent, Bernie est à l'Allemagne nazie ce que Phil Marlowe était à la Californie de la fin des années 30 : un homme solitaire témoin de la cupidité et de la cruauté humaines, qui nous tend le miroir d'un lieu et d'une époque. Des rues de Berlin " nettoyées " pour offrir une image idyllique aux visiteurs des Jeux olympiques, à celles de Vienne la corrompue, théâtre après la guerre d'un ballet de tractations pour le moins démoralisant, Bernie va enquêter au milieu d'actrices et de prostituées, de psychiatres et de banquiers, de producteurs de cinéma et de publicitaires. Mais là où la Trilogie se démarque d'un film noir hollywoodien, c'est que les rôles principaux y sont tenus par des vedettes en chair et en°os.*Heydrich, Himmler et Goering..."

La première histoire de ce recueil est "L'été de cristal". Elle met en scène Bernie Gunther, détective privé. Nous sommes en 1936 en plein dans les Jeux Olympiques. Un homme puissant demande à Gunther de retrouver un collier qui a été volé lors de l'assassinat (et l'incendie) de sa fille et de son beau-fils. Commence alors l'enquête de Gunther. 
Le premier roman de la trilogie berlinoise m'a beaucoup plu. L'histoire en elle-même n'est pas totalement captivante mais elle se laisse lire. 
Ce qui est vraiment intéressant dans ce premier livre réside surtout dans l'atmosphère de l'Allemagne hitlérienne. Kerr nous transporte dans cette Allemagne "presque déchirée". Il nous montre bien le peuple allemand qui subit plus qu'il ne décide. Les personnages sont bien construits. On en redemande. Le livre se veut noir et sombre mais il est également léger par endroit. Kerr nous ballade tranquillement dans l'Allemagne des années 30 et c'est un véritable plaisir de s'y promener avec lui.  

LECTURE DE DECEMBRE- "BOYS DON'T CRY"

"Boys don't cry" Malorie Blackman.

"Dante attend les résultats de ses examens. Le courrier qui lui ouvrira les portes de l'université. De sa future vie. Celle dont il a toujours rêvé. Mais quand on sonne enfin à la porte, ce n'est pas le facteur, c'est Mélanie. Son ex-copine, dont il n'a plus entendu parler depuis des mois. Avec un bébé. Le sien. Le leur. Etre père à 17 ans ? Il y a de quoi pleurer. Mais les garçons ne pleurent jamais..."

Non seulement le thème est particulièrement bien choisi mais il est bien exploité.  Dante et son frère deviennent nos amis. On a une terrible envie de les protéger. Le livre parvient à nous exposer les dures réalités de la vie et la difficulté de devenir adulte, il n'en est pas pour autant moralisateur. 
Un très bon roman à mettre entre toutes les mains.