"Damien est un garçon trop sensible, méprisé par ses copains de classe
depuis toujours et incompris de ses parents. Dès l’arrivée dans son
nouveau collège, il se retrouve par miracle sous la protection de la
bande de gothiques et de son leader, Samy, un garçon lumineux,
intelligent et doux, en dépit de son look radical. Très vite, Damien
devient Dam, adopte piercings et vêtements noirs et, surtout, trouve
auprès de Samy un véritable ami, et peut-être plus, au point de
déclencher des représailles chez son père, contre ces « mauvaises
fréquentations ». Au fur et à mesure des pages, le lecteur découvre la
profondeur de la souffrance de Dam : depuis longtemps il a pris
l’habitude de se scarifier les cuisses, incapable qu’il est d’exprimer
sa souffrance et sa solitude. Il lui faut chaque soir « libérer son sang
» pour se sentir mieux. « Tant que je saigne, je suis vivant », dit-il.
Car Dam a peur, de tout le monde et surtout de lui-même. Samy, à
l’inverse, est un garçon bien dans sa tête et dans son corps, et sait
dire très naturellement son attirance pour Dam. Les deux garçons
finissent par s’afficher ensemble au collège et tant pis si on les
traite de « lopettes satanistes ». Résistant à la colère paternelle, Dam
retrouve Samy en cachette, pour parler, écouter de la musique et
s’embrasser. L’amour entre les deux garçons est si puissant qu’on
pourrait espérer qu’il libère Dam de sa souffrance. Le jour de son
anniversaire, les deux garçons se retrouvent dans sa chambre et le titre
du roman trouve enfin son explication : faire l’amour pour la première
fois… ou mourir."
Très belle histoire qui ne tombe absolument pas dans le pathos. Toutefois, un bémol, la fin aurait mérité un choix clair et tranché. La double fin m'a un peu laissée perplexe, comme si l'auteur n'avait pas voulu faire de mal à son personnage sans pour autant en écarter la possibilité.
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